
Qui est le dinosaure qui crache dans Jurassic Park ?
Dans l’univers cinématographique de Jurassic Park, certains dinosaures ont marqué les esprits par leurs apparitions spectaculaires ou leurs caractéristiques uniques. Parmi eux, un spécimen intrigue et fascine particulièrement : celui connu pour sa capacité à « cracher » un mystérieux venin. Beaucoup s’interrogent encore : Qui est le dinosaure qui crache jurassic park ? Retour sur cette créature à la fois effrayante, fascinante et emblématique du film.
La scène culte du dinosaure cracheur
L’une des scènes les plus mémorables du film met en avant un dinosaure de petite taille au cou orné de collerettes colorées, que l’on voit déployer soudainement pour intimider sa proie. Doté d’une attaque inattendue, il projette un liquide visqueux et corrosif sur le visage de Dennis Nedry, ce qui provoque une panique générale et scelle le destin du personnage.
Ce dinosaure, rarement montré dans d’autres œuvres populaires, est devenu instantanément célèbre pour cette attaque impressionnante et singulière.
Le Dilophosaurus : une interprétation à la sauce Hollywood
Le nom scientifique de ce « dinosaure qui crache » est Dilophosaurus. À l’origine, ce genre appartenait à la famille des théropodes, des dinosaures carnivores datant du Jurassique inférieur. Il se distingue par deux grandes crêtes parallèles sur le dessus de son crâne, une caractéristique reprise dans le film.
Cependant, la version filmique du Dilophosaurus diffère considérablement des données paléontologiques. Dans Jurassic Park, il est beaucoup plus petit, doté d’une collerette extensible – absente chez le véritable animal –, et d’une capacité à projeter du venin, encore jamais démontrée par les fossiles.
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Les libertés prises par Jurassic Park avec le Dilophosaurus
Le Dilophosaurus réel était en fait bien plus grand que son homologue cinématographique, mesurant jusqu’à six mètres de long. Aucune preuve scientifique ne permet d’affirmer qu’il possédait une collerette déployable ni de glandes à venin. Ces ajouts sont le fruit de l’imagination des scénaristes, probablement pour renforcer l’effet dramatique lors de la rencontre avec Nedry. [ Voir ici aussi ]
- Pas de collerette prouvée chez le Dilophosaurus fossile
- Sa taille réelle était bien supérieure à celle du film
- Aucune trace de venin ou de glandes associées n’a été retrouvée
- Sa mâchoire, en revanche, était effectivement fine et dentelée, adaptée à une alimentation carnivore
Cette recréation fantaisiste a permis à Dilophosaurus de se démarquer, au point de devenir l’un des dinosaures préférés des spectateurs, en dépit de son apparition brève.
Pourquoi ce choix scénaristique ?
Les effets spéciaux et l’ingéniosité des créateurs de Jurassic Park ont transformé ce dinosaure, jusque-là relativement inconnu du grand public, en icône culturelle. La scène du « cracheur » est aussi source de frissons et d’angoisse, exploitant la peur instinctive que suscite une attaque inattendue.
steven spielberg et son équipe ont ainsi fait le choix d’amplifier les facultés de Dilophosaurus pour insister sur la dangerosité potentielle des dinosaures reconstitués génétiquement, et ancrer dans les esprits une créature désormais mythique pour son attaque acide.
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Un mythe qui subsiste chez les fans
Le dilophosaure cracheur reste, à ce jour, un exemple marquant de l’influence du cinéma sur notre perception des espèces disparues. De nombreux produits dérivés et jouets ont capitalisé sur cette image, ajoutant la collerette et le venin comme attributs standards de l’animal.
Cette représentation fictive démontre comment un film peut modifier la vision collective à propos des dinosaures, bien au-delà des faits scientifiques.
Ce phénomène se retrouve dans d’autres domaines, où réalité et fiction s’entremêlent, notamment dans le monde du sport ou du spectacle lorsque les réactions du public peuvent sembler intenses, voire parfois surprenantes. À ce sujet, un fait divers survenu récemment au cours d’un grand tournoi de tennis a suscité de nombreuses discussions : un joueur affirme avoir été la cible de jets de salive de la part du public, illustrant ainsi la force des interactions et des émotions dans une ambiance survoltée. Pour en savoir plus à ce propos, il est possible de lire cet article sur L’Équipe.