
Jurassic world : quelles sont les plus grandes incohérences de la saga ?
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Jurassic World : les plus grandes incohérences de la saga
- Des dinosaures ressuscités, mais à quel prix ?
- Gestion du parc : la sécurité aux abonnés absents
- L’évolution du comportement des dinosaures : des bêtes aux héros
- FAQ : Questions fréquentes autour des incohérences de Jurassic World
- Pourquoi les dinosaures de Jurassic World n'ont-ils pas de plumes ?
- Est-il possible de ressusciter un dinosaure avec de l'ADN d’ambre ?
- Comment les personnages survivent-ils si facilement aux attaques de prédateurs géants ?
- Le mélange génétique des dinosaures créés est-il plausible ?
- Pourquoi certaines espèces disparaissent-elles d’un film à l’autre ?
- Les comportements sophistiqués des dinosaures sont-ils scientifiquement fondés ?
Depuis son retour triomphal sur nos écrans, la saga Jurassic World fascine et émerveille les passionnés de dinosaures du monde entier. Pourtant, derrière ses prouesses techniques et ses aventures spectaculaires, le récit cache bon nombre d’incohérences qui laissent parfois les spectateurs perplexes. Comment un monde où les reptiles géants déambulent librement peut-il résister à un examen logique rigoureux ? Plongeons ensemble dans les entrailles de cette franchise pour en débusquer les plus notoires contradictions.
Jurassic World : les plus grandes incohérences de la saga
Des dinosaures ressuscités, mais à quel prix ?
La première pierre d’achoppement demeure sans conteste la science derrière la résurrection des dinosaures. Dans Jurassic World, il suffit d’un brin d’ADN fossilisé récupéré miraculeusement dans l’ambre pour redonner vie à l’ère des géants. Or, la réalité biologique est autrement plus complexe : l'ADN se dégrade extrêmement rapidement, et la probabilité d’en retrouver suffisamment intact après des millions d’années est infinitésimale.
« Faire revenir un dinosaure à partir de quelques fragments d’ADN, c’est un peu comme vouloir reconstituer une bibliothèque entière avec une seule page déchirée. »La franchise ignore sciemment ces limites, donnant à la science des airs de baguette magique.
Des créatures plus grandes, plus rapides… et moins crédibles ?
Chaque nouvel opus semble vouloir battre le précédent à coup de dinosaures toujours plus impressionnants. L’Indominus Rex ou l’Indoraptor incarnent ce désir de surenchère, mais leur biologie improbable tranche avec la rigueur du reste du bestiaire. Mélanges de gènes hasardeux, capacités surnaturelles (camouflage, intelligence démesurée), ces créatures rappellent moins des animaux préhistoriques que des monstres de foire.
- Camouflage actif chez l’Indominus : aucun dinosaure connu n’en a jamais été doté.
- Capacité à détecter la chaleur comme un reptile moderne… mais avec un sang chaud ?
- Communication sophistiquée entre espèces différentes : un doux fantasme scénaristique.
À force de vouloir éblouir, la saga sacrifie parfois la crédibilité scientifique sur l’autel du spectaculaire.
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Gestion du parc : la sécurité aux abonnés absents
Si la construction d’un parc d’attractions pour dinosaures relève déjà de la folie douce, sa gestion au quotidien tient de l’absurde. À maintes reprises, les protocoles de sécurité semblent aussi fragiles qu’un œuf de dinosaure :
- Panne de courant à chaque menace sérieuse.
- Clôtures grillagées ridiculement peu solides face à des carnivores géants.
- Employés inexpérimentés laissés seuls pour gérer des situations critiques.
Imaginez ouvrir un zoo d’éléphants sans double porte ni gardiens formés, et vous aurez un aperçu de l’amateurisme affiché dans certains épisodes.
Un bestiaire remodelé à chaque film
Un autre point d’incohérence concerne la présence – et l’absence – remarquée de certaines espèces de dinosaures d’un film à l’autre. Les fans les plus attentifs auront remarqué que des animaux majeurs disparaissent sans explication, tandis que de nouveaux venus surgissent sans contexte :
- Les dilophosaurus, stars du premier film, restent invisibles dans les volets suivants malgré leur attrait iconique.
- Le spinosaurus, qui a dominé un épisode, est soudainement boudé par les suites.
- Des espèces bien connues apparaissent avec de nouveaux comportements, jamais observés auparavant.
On sent ici le poids des choix marketing au détriment d’une cohérence zoologique.
L’évolution du comportement des dinosaures : des bêtes aux héros
Si les premiers films présentaient les dinosaures comme des forces de la nature imprévisibles, les volets récents s’ingénient à leur donner des caractéristiques presque humaines. Le raptor Blue devient ainsi la fidèle compagne d’Owen, dotée d’une intelligence émotionnelle et d’un sens moral que même les singes n’atteignent pas toujours. Les notions de loyauté, de sacrifice, et même de vengeance semblent faire partie intégrante de leur palette de comportements.
À force de vouloir leur donner une âme, la saga fait parfois des dinosaures les super-héros du jurassique !
Les lois de la physique en option
Aventuriers et dinosaures défient régulièrement la gravité et la logique dans des scènes d’action à couper le souffle… quitte à perdre tout réalisme. Chutes vertigineuses, poursuites effrénées, explosions improbables : la survie miraculeuse des personnages n’a parfois d’égal que le manque de crédibilité de certaines cascades.
Dans une scène mémorable, un personnage échappe à la mâchoire d’un T-Rex en se glissant sous une voiture – un vrai tour de magie, car, en réalité, aucun abri ne pourrait résister à la puissance de ces titans.
FAQ : Questions fréquentes autour des incohérences de Jurassic World
Voici une sélection des questions les plus posées concernant la logique et la cohérence de la saga Jurassic World, pour éclairer les zones d’ombre qui intriguent tant les amateurs de dinosaures.
Pourquoi les dinosaures de Jurassic World n'ont-ils pas de plumes ?
La saga préfère représenter les dinosaures sans plumes pour préserver leur image classique et effrayante. Pourtant, de nombreuses espèces, notamment les vélociraptors, étaient en réalité partiellement ou entièrement plumées.
Est-il possible de ressusciter un dinosaure avec de l'ADN d’ambre ?
En l’état actuel de la science, c’est hautement improbable. L’ADN se dégrade très vite et aucun fragment suffisamment complet n’a jamais été retrouvé, malgré ce que montre la franchise.
Comment les personnages survivent-ils si facilement aux attaques de prédateurs géants ?
Par souci de suspense (et de happy end), les films exagèrent la chance des héros. En réalité, la taille, la force et la vitesse d’attaque des carnivores du Mésozoïque rendraient toute fuite quasi impossible.
Le mélange génétique des dinosaures créés est-il plausible ?
Non, car combiner des gènes de différentes espèces ou familles (comme grenouille et dino) ne produirait pas des animaux viables. Il s’agit d’une énorme liberté scénaristique destinée à pimenter le scénario.
Pourquoi certaines espèces disparaissent-elles d’un film à l’autre ?
Ces choix relèvent surtout de considérations scénaristiques ou marketing. Les réalisateurs introduisent de nouveaux dinosaures pour surprendre le public, quitte à ignorer les présences antérieures.
Les comportements sophistiqués des dinosaures sont-ils scientifiquement fondés ?
Les films attribuent parfois aux dinosaures des traits proches de ceux des mammifères domestiques. Les études récentes montrent que certains dinosaures étaient intelligents, mais pas au point de « comprendre » les humains ou de coopérer comme des chiens.
Au final, les incohérences de la saga Jurassic World sont à la fois le talon d’Achille et le carburant de son succès. Elles offrent matière à débat, à rêverie… et à de futures expéditions cinématographiques où, qui sait, la science et la fiction pourraient marcher main dans la main, derrière l’ombre titanesque d’un brachiosaure au crépuscule.